Les touches du clavier QWERTY

Le clavier QWERTY est né à la fin du XIXᵉ siècle. Il a été conçu pour les premières machines à écrire. À l’époque, les touches étaient mécaniques. Quand certaines lettres étaient tapées trop vite l’une après l’autre, les bras métalliques se bloquaient.

La disposition QWERTY a donc été pensée pour espacer les lettres souvent utilisées ensemble. Le but n’était pas d’aller plus vite, mais d’éviter les blocages. Une contrainte technique, plus qu’un choix pratique.

Pourquoi s’appelle-t-il QWERTY ?

Son nom vient tout simplement des six premières lettres de la rangée supérieure du clavier : Q, W, E, R, T, Y. Ce principe de nommage est resté, même quand les claviers ont évolué.

Un standard devenu mondial

Avec le succès des machines à écrire américaines, le QWERTY s’est imposé. Puis il a été repris sur les ordinateurs. Quand l’informatique s’est démocratisée, ce clavier était déjà partout. Résultat : il est devenu un standard mondial, surtout dans les pays anglophones.

Aujourd’hui encore, la majorité des claviers vendus dans le monde sont en QWERTY.

QWERTY, AZERTY, QWERTZ : quelles différences ?

Le QWERTY n’est pas le seul format existant. En France et dans plusieurs pays francophones, le clavier AZERTY est utilisé. En Allemagne ou en Suisse, on retrouve souvent le QWERTZ.

Ces variantes tiennent compte de la langue. Elles facilitent l’accès aux accents, aux caractères spéciaux et aux lettres les plus utilisées localement.

Est-ce un clavier efficace ?

La question fait débat. Le QWERTY n’a pas été conçu pour être ergonomique. D’autres dispositions, comme le Dvorak ou le Bépo, promettent une frappe plus rapide et moins fatigante.

Malgré cela, le QWERTY reste très apprécié. Les raisons sont simples :

il est universel,
il est enseigné partout,
il est compatible avec la majorité des logiciels et des raccourcis clavier.

Changer de disposition demande du temps et des efforts. Beaucoup préfèrent donc rester sur un clavier qu’ils connaissent déjà.

Le QWERTY à l’ère du numérique

Sur les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portables, le QWERTY est toujours bien présent. Même dans des pays où il n’est pas le clavier officiel, il est souvent proposé par défaut.

Dans le monde du développement web, de la programmation et du gaming, il est même souvent privilégié. Certains raccourcis sont plus simples à atteindre, surtout pour les symboles utilisés en code.

Faut-il passer au QWERTY ?

Tout dépend de l’usage. Pour une utilisation classique, un clavier adapté à la langue reste plus confortable. Pour la programmation ou un usage international, le QWERTY peut être un vrai avantage.

L’essentiel est de choisir un clavier qui correspond aux besoins réels, pas seulement aux habitudes.