« Féru de culture kabyle d’abord et surtout, mais aussi spécialiste des autres groupes berbérophones : du Maroc central qu’il avait connu de l’intérieur, des Touaregs de l’Ahaggar, du Gourara… rien de ce qui était berbère ne lui était étranger ; Mammeri connaissait, appréciait et savait faire partager les finesses des diverses traditions de la berbéritude. Mouloud Mammeri était aussi un anthropologue, fin connaisseur et observateur de sa société ; tous ses ouvrages de poésie berbère sont accompagnés d’une présentation conséquente du contexte social et culturel qui a produit ces œuvres. »
C’est ainsi que Salem Chaker décrit Mouloud Mammeri dans l’une des notices qui lui ont été consacrées dans le tome 1 du Dictionnaire Biographique de la Kabylie (DBK) – Hommes et Femmes de Kabylie, paru en 2001.
MAMMERI Mouloud
(1917-1989) : le berbérisant
Homme d’une œuvre et d’une action aux nombreuses facettes, Mammeri a été d’abord l’un des « grands », l’un des fondateurs de la littérature maghrébine d’expression française. Ses œuvres sont depuis bien longtemps des « classiques » en Algérie et au Maghreb. Dans le champ de la culture internationale aussi.
Son œuvre littéraire, et pas seulement dans les pays de langue française, est un des sujets privilégiés de la recherche universitaire sur la littérature francophone non française. Elle a donc fait l’objet de publications et études nombreuses auxquelles on pourra aisément se reporter (Cf. Bibl.).
On évoquera donc ici le berbérisant, Mammeri le porte-drapeau d’une culture qu’il a, plus qu’aucun autre, contribué à faire reconnaître sur la scène internationale. Non pas que l’on puisse opposer son œuvre littéraire à son œuvre berbérisante ; bien au contraire, elles sont reliées par une infinité de fils et de chemins. Mais cet aspect de son travail de création, son importance, son impact, son caractère unique et essentiel peuvent échapper à l’observateur étranger.
Mammeri s’inscrit d’abord parfaitement dans ce qu’on a appelé ailleurs « la veine culturaliste » (Chaker 1987) des défenseurs du patrimoine berbère. Incarné depuis le tournant du siècle par une chaîne ininterrompue d’instituteurs et d’hommes de lettres, ce courant commence par des enseignants comme Boulifa pour atteindre son apogée avec des noms illustres comme Jean et Taos Amrouche, Mouloud Feraoun et enfin Mammeri. Cette tradition est constituée d’hommes et de femmes qui ont su maintenir intacts leurs racines et l’attachement à leur culture alors qu’ils avaient subi – souvent de manière brutale, voire autoritaire – à travers la scolarisation française, l’immersion dans un monde, dans une langue qui n’étaient pas les leurs.
Et le miracle aura été que cet accident historique, au lieu d’engendrer la classique « honte de soi » des situations de domination, le reniement de ses origines, a au contraire provoqué une brutale prise de conscience de la valeur universelle de la culture dont on était issu. Chez tous, immédiatement, l’ensemble des instruments intellectuels et des références culturelles acquis à travers l’Ecole française sont devenus de formidables moyens de valorisation, de « défense et illustration de la langue et de la culture berbères ».
Mouloud Feraoun a précisément témoigné de ce qu’était le Recueil de poésies kabyles de Boulifa (1904) pour les générations précédentes, celles de la première moitié de ce siècle : « … on le conserve comme double d’une mémoire sujette à l’oubli. Il est le « livre » des jeunes Kabyles » (Les poèmes de Si Mohand, I960 : 11). Pareillement, on pourra dire que les Isefra (1969) et les Poèmes kabyles anciens (1980) de Mammeri sont les « livres » des jeunes Kabyles d’aujourd’hui.
Et quels livres ! La quintessence de taqbaylit, la kabylité. Deux livres qui à eux seuls résument toute une société, son histoire, ses valeurs, ses aspirations et son quotidien.
Mouloud Mammeri a eu des précurseurs sur cette voie, dont certains prestigieux et poètes inspirés, comme Jean Amrouche. Mais Mammeri aura été le plus grand et son impact aura dépassé celui des autres artisans de cette renaissance berbère. Car Mammeri, en s’attachant à retrouver et à restituer le texte berbère, s’adressait en premier lieu aux siens. Il s’appuyait pour cela d’abord sur une solide tradition familiale, il en a souvent témoigné.
Mais il connaissait aussi – et cela est parfois ignoré -, à travers la Kabylie, les meilleurs informateurs, les dépositaires les plus sûrs du patrimoine littéraire kabyle. Ils ont été sa source permanente. Et puis, le magnifique corpus de poèmes rassemblés est également servi par une belle traduction, œuvre elle-même d’un vrai poète, dans les deux langues qu’il mettait côte à côte. De là vient la puissance de ces livres à deux publics simultanés, le kabyle et l’universel. A la fois, ils réactualisent et fixent pour les Kabyles un patrimoine d’une densité exceptionnelle, le message profond et permanent des aïeux, et ils portent en même temps à la connaissance universelle le témoignage et le chant d’un peuple.
Féru de culture kabyle d’abord et surtout, mais aussi spécialiste des autres groupes berbérophones : du Maroc central qu’il avait connu de l’intérieur, des Touaregs de l’Ahaggar, du Gourara… rien de ce qui était berbère ne lui était étranger ; Mammeri connaissait, appréciait et savait faire partager les finesses des diverses traditions de la berbéritude. Mammeri était aussi un anthropologue, fin connaisseur et observateur de sa société ; tous ses ouvrages de poésie berbère sont accompagnés d’une présentation conséquente du contexte social et culturel qui a produit ces œuvres. Ses synthèses introductives, aux poèmes de Si Mohand, à la poésie kabyle ancienne, à l’Ahellil du Gourara ont fait date parmi la jeunesse à laquelle elles apportaient un guide condensé et accessible, dans un univers où la source écrite est rare et souvent d’accès difficile.
Mammeri herborisant, c’est aussi l’artisan de la langue. Artisan de la langue qui nous aura laissé la première grammaire berbère écrite en berbère (Tajerrumt, 1976) et qui aura initié, encouragé et dirigé une bonne partie du travail de modernisation linguistique (notamment lexicale) mené à bien à partir du début des années 70, notamment l’Amawal, glossaire anonyme (Paris, Imedyazen, 1980) de termes néologiques modernes et techniques qui est, pour l’essentiel, son œuvre : il l’a élaboré avec un petit groupe d’étudiants kabyles qui constituaient son entourage au CRAPE, entre 1970 et 1975. On y reconnaît d’ailleurs immédiatement sa patte, dans certains de ses choix, dans le recours prioritaire aux dialectes berbères du Maroc (tacelhit) et surtout au touareg Ahaggar qu’il connaissait bien puisqu’il avait collaboré avec Jean-Marie Cortade à l’élaboration de l’index inverse (français/touareg) du Dictionnaire touareg de Charles de Foucauld.
Mammeri berbérisant, c’était enfin le pédagogue de la langue et de la culture berbères, surtout pendant la période héroïque de son cours à l’Université d’Alger, de 1965 à 1972. Le souci d’exactitude historique nous amène à préciser que M. Mammeri n’a jamais occupé « la chaire de berbère » de l’Université d’Alger, celle-ci ayant définitivement disparu en 1962. En fait, et selon le témoignage direct de Mammeri, il s’est agi d’une initiative personnelle et verbale de Ahmed Taleb, ministre de l’Education du nouveau gouvernement de H. Boumediene, qui, à la rentrée d’octobre 1965, lui a demandé d’assurer un cours de berbère à la Faculté des Lettres. Cet enseignement, assuré dans le cadre de la Section d’ethnologie, est toujours resté, jusqu’à la fin, « hors statut » et facultatif. Il ne donnait lieu à aucune sanction universitaire indépendante.
Vers la fin, sans doute à partir de 1969-70, il a pu être intégré en tant qu’option facultative au sein du Certificat d’ethnologie et de l’examen de Propédeutique littéraire(1). Cours discret à ses débuts – les premières années, nous n’étions jamais plus de cinq auditeurs. Puis ce fut l’affluence, les dizaines, la centaine. Son cours hebdomadaire était devenu pour les jeunes Kabyles un pèlerinage, au sens de la tradition maghrébine, un lieu où l’on vient apprendre un peu de la sagesse du maître, mais aussi un lieu de communion, un lieu où se tissent des réseaux, des projets, où se construit l’avenir. Soyons clair : Mammeri n était pas un chef, ni un organisateur ; il ne tirait aucune ficelle, ni ne distribuait des tâches à des adeptes. Il détestait même que l’on tentât de lui faire jouer un tel rôle(2). Son impact social, son intervention dans la cristallisation de la mouvance berbère, il les devait avant tout à son rayonnement, à sa présence constante, sur la longue durée ; à sa position de détenteur et de témoin d’un savoir, toujours prêt à recevoir, à écouter, à répéter le message de la berbérité à une jeunesse avide de l’entendre. D’autant que Mammeri était un homme d’un abord facile, toujours affable.
Toute l’œuvre et l’action berbérisantes de Mouloud Mammeri furent celles d’un grand poète de résistance : la parole ciselée qui rappelle les vraies valeurs. Mais une résistance renouvelée, adoptant les voies et les formes d’un monde ouvert et transformé. Surtout, une résistance tranquille, toute faite de présence, d’être et de dire, de sagesse. Jamais d’agression, de violence ou de haine.
Pour les berbérophones, Mouloud Mammeri restera l’homme d’une fidélité, le maillon essentiel dans une chaîne de transmission, le témoin d’élite de la culture et de la langue, au milieu de la marée montante d’un arabo-islamisme exclusif, violemment hostile à la berbérité dont la mise à mort était ouvertement programmée. Homme d’idées, chantre d’une culture, il aura eu, avant de mourir, ce rare bonheur de constater que les jeunes générations ont, massivement, repris le flambeau.
L’ŒUVRE DE MOULOUD MAMMERI
L’œuvre littéraire de langue française
1. La colline oubliée, Paris, Pion, 1952, 255 p. (roman)
2. Le sommeil du juste, Paris, Pion, 1955, 254 p. (roman)
3. L’opium et le bâton, Paris, Pion, 1965, 290 p. (roman)
4. Le banquet, suivi de La mort absurde des Aztèques, Paris, Librairie académique Perrin, 1973, 312p. (essai et pièce de théâtre)
5. La traversée, Paris, Pion, 1982, 197 p. (roman)
6. Le Foehn, Paris, Publisud, 1982, 94 p. (théâtre)
7. Machaho ! et Tellem Chaho ! (contes berbères de kabylie), Paris, Bordas (« Aux quatre coins du temps »). 1980, 125 et 123 p.
8. Mouloud Mammeri, Entretien avec Tahar Djaout, suivi de La cité du soleil (inédit), Alger, Laphomic (« Itinéraires »), 1987, 94 p.
Nouvelles, récits et autres
9. Ameur des arcades, La Table ronde (1954, selon Déjeux 1981).
10. Le zèbre, Preuves, 76, juin 1957, 33-37
11. La meute, Europe, 567-568, 1976, 68-76.
12. Le désert atavique, Le Monde, 16-17, août 1981 (brève nouvelle, préfigurant La Traversée)
13. Hoggar- Tassili. Passion des sables, Alger/Paris, Bouchène/Messidor/ENAP, 1991 [en collaboration avec Khattab Hadjeba, photographe].
L’œuvre berbérisante
Ouvrages
1. Lexique français-touareg, dialecte de l’Ahaggar, 1967, Alger, IRS-CRAPE, 511 p. (en collaboration avec J.-M. Cortade)
2. Les Isefra, Poèmes de Si Mohand ou Mhand, Paris, Maspero, 1969 (réédit. 1982), 480 p.
3. Tajerrumt n tmaziàt (tantala taqbaylit), Paris, Maspero, 1976, 118p.
4. Poèmes kabyles anciens, Paris, Maspero, 1980 (réédit. 1987), 470 p.
5. L’ahellil du Gourara, Paris, MSH, 1985, 446 p.
6. Précis de grammaire berbère (kabyle), Paris, MSH (Awai), 1986, 136 p. (première édition ronéotypée : Université d’Alger, 1967, 164 p.)
7. Cheikh Mohand a dit. Yenna-yas Ccix Muhend, Alger, CERAM, 1989, 208 p.
Articles : [ne sont recensés que les articles et entretiens de fond ou à vocation scientifique.
Les nombreuses interviews à caractère journalistique ne figurent pas ici. On en trouvera un inventaire (à sa date) dans Déjeux 1973].
1. La société berbère, I, II, III, Aguedal (Rabat). 1938/5 : 399-412 ; 1938/6 : 504-512 ; 1939/1 : 43-52. Repris in extenso dans Jean Amroucbe, L’éternel Jugurtha, Archives de la ville de Marseille, 1985 : 163-175.
2. L’évolution de la poésie kabyle, Revue africaine, 94,1950 : 125-148.
3. Si Ibn Khaldoun revenait parmi nous, Révolution africaine, 14 (mai 1963) : 22-23.
4. Un poète algérien : Si Mohand-ou-Mhand, Reflets, 1 (janv. 1968) : 36-40.
5. La littérature africaine francophone, Œuvres afroasiatiques, vol. 1 (mars 1968) : 73-80. 6. Eléments originels et éléments acquis dans la littérature orale berbère, Littérature orale arabo-berbère, 5, 1971-72 : 56.
7. [Mammeri et al] Le Gourara – éléments d’étude anthropologique, Libyca, 21, 1973 : 239-292 (littérature orale : l’ahellil : 259-263)
8. Culture savante et culture vécue en Algérie, Libyca, 23, 1975 (1977) : 211-220.
9. Gelebte Kultur und légitime Kultur im Maghreb, ‚Zeitschrift fur Kulturaustauscb, 4, 1975 : 29-33.
10. La littérature berbère orale, Les Temps modernes, 375bis, 1977 : 407-418.
11. Problèmes de prosodie berbère, Actes du deuxième Congrès international d’études des cultures méditerranéennes (Malte 1973), Alger, SNED, 1978:385-392.
12. Dialogue sur la poésie orale en kabyle. Entretien avec Pierre Bourdieu, Actes de la recherche en sciences sociales, 23, 1978 : 51-66.
13. L’ahellil du Gourara, Actes de la table ronde Littérature orale, juin 1979, Alger, OPU/CRAPE, 1982:107-113.
14. Après trois ans, Tafsut Etudes et débats [Tizi-Ouzou/Aix], 1. 1983 : 5-7.
15. Un exemple typique de littérature orale saharienne : l’ahellil du Gourara, L’Universo, 64 (5), 1984 : 123-131.
16. Du bon usage de l’ethnologie. Entretien avec Pierre Bourdieu, Awal – Cahiers d’études berbères, 1, 1985 : 7-29.
17. Culture du peuple ou culture pour le peuple, Awal – Cahiers d’études berbères, 1, 1985 : 30-57.
18. Constances maghrébines, Gli Interscambi culturali e socio-economici fra l’Africa settentrionale e l’Europa mediterranea, vol 1, Naples, Istituto Universitario Orientale, 1986 : 65-81 (= Atti del congresso internazionale, Amalfi : 1983).
19. Les mots, les sens et les rêves ou les avatars de tamurt, Awal – Cahiers d’études berbères, 2, 1986 : 7-20.
20. L’imaginaire éclaté de Jean Amrouche, Jean Amrouche, l’éternel Jughurtha, Marseille Jeanne Laffitte, 1987 : 155-162.
21. Une expérience de recherche anthropologique en Algérie, Awal, 5, 1989, p. 15-23.
22. Y a-t-il des caractères spécifiques de l’oralité ? Actes du colloque international sur l’oralité africaine, Alger, CNEH, 1992 : 399-403.
La plupart de ces études ont été réunies et rééditées dans :
Mouloud Mammeri : Culture savante, culture vécue (études 1936-1989), Alger, Tala. 1991,235p.
Divers :
21. [en collaboration] rubrique « Les activités du CRAPE durant l’année » : Libyca :
18,1970 : 289-295. (avec Cl. Brahimi)
20,1972 : 331-334. (avec G. Aumassip)
21, 1973 : 347-351. (avec G. Aumassip)
22, 1974 : 235-241 . (avec G. Aumassip)
23, 1975 : 307-312. (avec G. Aumassip)
24, 1976 : 281-295. (avec G. Aumassip)
25, 1977 : 361-365. (avec G. Aumassip)
26-27, 1978-79 : 341-349. (avec G. Aumassip)
22. Préface à : R. BASAGANA et A. SAYAD, Habitat traditionnel et structure familiale en Kabylie, Alger, CRAPE, 1974.
23. Préface à : Rachid ALICHE, Asfel (roman), Lyon, Fédérop, 1981.
24. Préface à : Saïd SADI, Askuti (roman), Paris, Imedyazen, 1983.
25. Compte rendu de : Abdelwahab Hamou FEKKAR, Imettawen n Iferh, Awal – Cahiers d’études berbères, 1, 1985 – 194-196.
26. Compte rendu de : RAVÉREAU, A. : Le Mzab, une leçon d’architecture, 1981, Awal – Cahiers d’études berbères, 3 : 218-219.
27. Compte rendu de : DONNADIEU C. et P., DIDILLON H. et J.-X. : Habiter le désert, 1984, Awal – Cahiers d’études berbères, 3, 1987 : 219-220.
28. Compte rendu de : RYBINSKI A., La culture traditionnelle des Touaregs Kel Ahaggar entre le Xlle et le XXe, Thèse de doctorat, 1986 ‘Awal – Cahiers d’études berbères, 4, 1988 : 186-188.
Mouloud Mammeri a également dirigé deux périodiques scientifiques :
Libyca : revue annuelle du Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques (Alger), institution dont il a été directeur de 1969 à 1978 [ Cf. n° 21].
Awal – Cahiers d’études berbères : revue annuelle publiée par la Maison des sciences de l’homme (MSH) et le Centre d’études et de recherches amazigh (CERAM), association fondée à Paris en 1984 par Mouloud Mammeri et hébergée par la MSH.
Sur Mouloud Mammeri
ARNAUD (Jacqueline) : La littérature maghrébine d’expression française, I. Origines et perspectives, Paris, Publisud, 1986.
Awal : Cahiers d’études berbères, 1990 (spécial « Hommage à Mouloud Mammeri » : 1-146. Nombreux témoignages et documents sur M. M.).
CHAKER (Salem) : L’affirmation identitaire à partir de 1900 : constantes et mutations, ROMM, 44, 1987 : 13-34.
CHAKER (Salem) : Mouloud Mammeri, 1917-1989, ROMM, 51, 1987 : 151-156.
CHAKER (Salem) : Mouloud Mammeri (1917-1989), passeur de la culture berbère, Impressions du Sud (Le livre dans le Midi), 22, 1989:40-41
DÉJEUX (Jean) : La littérature maghrébine de langue française, Introduction générale et auteurs, Sherbrooke, Naaman, 1973 (1980, 3e édit.). 495 p. [Mammeri : chap. VI : 180-208].
DÉJEUX (Jean) : Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Karthala, 1984 [Mammeri : 157-159].
DÉJEUX (Jean) : Mouloud Mammeri, Encyclopédie berbère [édit. prov.], 1, 35, 1984, 5 p.
DÉJEUX (Jean) : Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française 1945-1977, Alger. SNED, 1981, 307 p.
DÉJEUX (Jean) : Situation de la littérature maghrébine de langue française… 1920-1978, Alger, OPU, 1982, 272 p.
DEMBRI (Mohammed Salah) : L’itinéraire du héros dans l’œuvre romanesque de Mouloud Mammeri, Cahiers algériens de littérature comparée, 3, 1968, 79 : 99.
Dérives [Montréal], 49, 1985, n° spécial « Mouloud Mammeri : Langues et langage d’Algérie », 132 p.
Il Banchetta magrebino. Saggi critici. A cura di Giuliano Toso-Rodinis, Padoue, Francisci, 1981. 287 [Mouloud Mammeri. Par L. ZILLI : 82-105].
KHATIBI (Abdelkébir) : Le roman maghrébin, Paris, Maspero, 1968 [Mammeri : 52-561].
LOUANCHI (Denise), EL HASSAR-ZGHARI (Louisa) – Mouloud Mammeri, Paris, Nathan (Classiques du Monde)/Alger, SNED, 1982, 80 p.
MORTIMER (Mildred) : Mouloud Mammeri, écrivain algérien, Sherbrooke, Naaman (Alf), 1982. 120p.
PANTUCEK (S.) ; La littérature algérienne moderne, Prague, Institut oriental, 1969 [Mammeri : 124-128].
YETIV (Isaac) : Le thème de l’aliénation dans le roman maghrébin d’expression française, 1952-1956, Sherbrooke, Université/CELEF, Québec, 1-972 [Mammeri : 114-133].
En kabyle :
Awal àef dda Lmulud, Alger, Asalu, 1981, 158 p. + XXXX p. – Série de témoignages et de textes en hommage à M.M., suivie d’une traduction kabyle de La cité du soleil (par I. Ahmed-Zaïd).
Archive du site Tamazgha – Article de Salem CHAKER (Professeur des Universités (berbère) à l’Université de Provence Aix-Marseille).