La psychologie au service du webmarketing

La psychologie au service du webmarketing

Les mécanismes psychologiques sont présents partout. On les retrouve également au détour d’une visite sur un site vitrine. En effet, pour optimiser les taux de conversion, les éditeurs de sites usent des techniques psychologiques. De nombreuses études ont été reprises à des fins marketings, permettant aux sites internet de guider les utilisateurs vers les actions définies.

Découvrons les principes de psychologie utilisés par de nombreux sites vitrines et e-commerces.

La preuve sociale

Cette théorie s’appuie sur les tendances naturelles des utilisateurs à s’appuyer sur le point de vue d’autres personnes afin de prendre une décision. Ainsi, lorsqu’un individu visite un site internet qu’il ne connait pas, il sera d’un naturel méfiant. Il va alors tenter d’en savoir plus sur l’entreprise, pour lui donner sa confiance ou non. C’est pourquoi les entreprises affichent bien en évidence les témoignages clients. L’entreprise gagne ainsi en crédibilité et augmente son taux de transformation.

La loi de Fitts

La loi de Fitts est un principe utilisé pour l’ergonomie d’un site internet. Selon cette loi, la difficulté de cliquer sur un bouton dépend de la distance entre la position de départ et la position finale mais également de la taille du bouton. Ainsi, une petite cible entraîne des erreurs plus fréquentes. C’est pourquoi les boutons ou call-to-action sont majoritairement de grande taille.

La loi de Hick

Plus le nombre de choix est élevé plus il sera difficile de prendre une décision. Cette théorie appliquée à un site internet peut être illustrée de la manière suivante :

L’entreprise souhaite inciter ses utilisateurs à les suivre sur ses réseaux sociaux via son site internet. L’éditeur aura tout intérêt à ne pas lister tous les réseaux sociaux disponible au risque de décourager l’utilisateur de faire un choix.

La loi de Jakob

Selon cette loi, les internautes sont habitués à visiter de nombreuses pages internet. Ces nombreuses visites les ont habitués à trouver certains éléments à une position spéciale. C’est pour cette raison qu’il est préférable d’utiliser les conventions existantes plutôt que de tenter d’être originalité.

Supposons qu’un internaute visite un site internet. Il souhaite se rendre sur la page d’accueil, il va spontanément cliquer sur le logo dans le menu. Si le site internet a préféré positionner le bouton page d’accueil d’une façon singulière, le visiteur sera perdu dans l’interface. Il risque de partir précipitamment et frustré de ne pas avoir pu réaliser son action.

L’effet Zeigarnik

Le psychologue Bljuma Voulfovna Zeigarnik a constaté lors d’une expérience que les taches incomplètes sont plus faciles à se souvenir que les taches complètes. Cet effet est repris dans de nombreux sites, par exemple lors de l’inscription à des réseaux sociaux, il est affiché un indicateur d’avancement sur le remplissage du profil utilisateurs. Poussant les internautes à remplir leurs informations à 100%.

L’engagement

Selon cette théorie, une personne ayant déjà répondu favorablement à une petite demande sera plus enclin à réaliser un engagement plus important. Ce procédé peut par exemple être utilisé pour une inscription à une newsletter permettant de convertir le prospect ultérieurement.

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