Les 7 péchés capitaux du web

Les 7 péchés capitaux du web

Pour comprendre notre comportement sur le web, il suffit de se rapporter aux 7 péchés capitaux.
Passons donc en revue les 7 péchés capitaux du web.

L’Orgueil

Selon Grégoire le Grand, il s’agissait du plus important des péchés. C’est aussi le plus répandu sur le web. Il vous suffit de passer un peu de temps sur votre page Facebook pour vous apercevoir que les plus discrets de vos amis n’hésitent pas à s’auto-féliciter des progrès de leurs enfants à la balançoire, de leur capacité à gérer dans la même journée leur boss, leur stagiaire, leur nounou et leur femme, ou de leur compréhension du dernier film de Christopher Nolan.

Le web, c’est aussi le paradis des experts autoproclamés, qui donnent leur avis sur tout et n’importe quoi. Ils analysent sur les blogs, commentent sur Twitter et facebook…

L’avarice

Qui, aujourd’hui, achète encore des DVD ou des journaux ? La gratuité est devenue notre credo. Certains acteurs s’en mordent les doigts et la presse, pour ne citer qu’elle, se retrouve un peu piégée dans ce système où l’information est si facilement accessible que de moins en moins de gens acceptent de payer pour les éditions papier.

Le web et le low cost se sont développés de concert, s’enrichissant l’un l’autre : comparateurs de prix, plateformes d’échange ou d’achat / vente, sites d’e-commerce discount, plateformes de téléchargement, etc. Accrochés à notre cassette, nous passons un temps incroyable à chasser les bons plans. L’avarice nous est devenue une seconde nature.

L’envie

Les médias sociaux, Facebook et instagram en tête, ont banalisé le voyeurisme. Nous passons notre temps à aller nous inspirer des péripéties passionnantes de nos amis ou de nos stars préférées pour définir nos prochains achats, sorties ou voyages.

D’un point de vue plus sociologique, Internet rend bien plus visibles les inégalités sociales et génère en même temps frustration et envie.

La colère

S’il y a un péché dans lequel nous nous vautrons avec la satisfaction du porc dans sa fange, c’est bien la colère. Il n’y a pas une marque qui ne tremble à l’idée que le courroux plus ou moins justifié de l’un de ses consommateurs se répande sur les réseaux sociaux, forums et autres sites d’avis. A la moindre insatisfaction passagère, au moindre faux pas dans le service, nous nous jetons sur Trip Advisor avec une gourmandise carnassière.

La luxure

Chaque seconde, nous sommes dizaines de milliers à visionner du porno, un quart des requêtes mondiales des moteurs de recherche concerne la pornographie, l’un des mot les plus recherchés est « sex »…

La paresse

Paresse parce que nous pouvons passer des heures entières à regarder des vidéos, lire des articles et faire tout sauf travailler ; paresse intellectuelle aussi parce que nous ne cherchons jamais plus de 10 secondes la réponse à une question sans aller vérifier dans Google… la paresse

Chaque fois, nous nous disons que ces heures entières passées à surfer nous rapprochent un peu de l’idéal rabelaisien du savoir encyclopédique mais, soyons franc, on sait bien que nous les avons passées à regarder des vidéos idiotes.

La gourmandise

Etes-vous familiers de l’expression Food Porn ? C’est cette manie incontrôlable que nous avons de prendre une photo de ce nous sommes en train de manger ou de boire avant de la poster sur Instagram, sur Twitter ou sur Facebook. Ça ne sert à rien, mais c’est toujours l’occasion de montrer qu’on est dans un resto branché.

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