Les coffres berbères sont massifs mais non dénués d’élégance, ce qui leur a donné une réputation qui dépasse nos frontières.
Parfois ils sont incrustés et leurs fonctions sont diverses. On pouvait y entreposer des vêtements ou des provisions ou bien l’utiliser comme lit si la longueur le permettait.
Il est à noter aussi que la porte des maisons berbères étaient aussi d’une excellente facture.
Un élément important des arts du bois et de l’architecture arabo-musulmane reste le «moucharabieh» importé d’Egypte et de Damas et qui s’est beaucoup développé dans les villes de l’ouest.
Les sculpteurs produisaient une multitude de paravents, de tables et de chaises qui restent appréciés car leur décor reste dans la même veine que les tissus brodés.
Les boiseries se sont aussi enrichies par des apports importants que des artistes tels que: Racim; Temmam; Ben Debbagh… ont généreusement offerts à cet art qui emprunte beaucoup à l’enluminure et à la miniature persane.
Ainsi les foyers algérois se caractériseront par des coffres-miroirs et des étagères peintes, qui respireront la joie et la fête.
Des coffres de mariées où s’incrustaient des oiseaux de paradis et des paons dans une chatoyance sans égale. Toutes les surfaces boisées étaient ornées par des réalisations florales. Le peintre maniait de fins pinceaux pour projeter tout son art en donnant à chaque passage un effet gracieux de volume qui s’affinait un peu plus par le tracé d’un contour qui cernait tout les motifs.
